à 18 h 00, à Mende, Ancienne Maison Consulaire (rue Henri Rivière).
Conférence de Danielle Meyrueix, diplômée d’histoire de l’Université de Clermont-Ferrand, membre du Souvenir Napoléonien.
Le général de division Duroc, grand maréchal du Palais de Napoléon, courageux soldat et fin diplomate, se vit décerner le titre de duc de Frioul en souvenir de la 1ère Campagne d’Italie où il devint aide de camp de Bonaparte.
Né Géraud Christophe de Michel du Roc le 25 octobre 1772 à Pont-à-Mousson, il fut le plus proche collaborateur de l’Empereur qui l’appela son ami, et le seul de ses compagnons qu’il voulut voir enterré aux Invalides lorsqu’il fut fauché par un boulet russe à Reichenbach (Saxe) et mourut, après une longue agonie, le 23 mai 1813 à 22 heures à Makersdorff.
On connaissait son total dévouement et ses capacités à répondre avec rigueur aux multiples tâches que lui confiait celui qui le prit aussi pour confident. On connaissait peu sa personnalité profonde et son histoire personnelle.
La Société des Arts et Lettres de la Lozère a, à plusieurs reprises au siècle dernier, ouvert ses colonnes à des auteurs rappelant les attaches gévaudanaises du Général Duroc que Félix Buffière n’hésite pas à faire figurer en 1992 parmi ses « Lozériens connus ou à connaître ». Néanmoins bien des zones d’ombre et des erreurs subsistaient sur le personnage.
Danielle Meyrueix, d’origine lozérienne, diplômée d’histoire de l’Université de Clermont-Ferrand, membre du Souvenir Napoléonien et auditrice assidue des conférences de la Fondation Napoléon, s’est plongée dans les archives inédites de la famille de Michel du Roc aux Archives départementales de la Lozère.
C’est avec beaucoup de convictions, d’exemples, que, passionnée par son sujet, elle a rétabli bien des vérités sur le parcours de cet homme de l’ombre mais aussi sur ses relations avec sa famille paternelle et ses liens avec le Gévaudan.
En cette année 2022, où l’on commémore les 250 ans de sa naissance, il était temps de le faire revivre.
