Cette réunion était prévue il y a plus d’un an et avait été déprogrammée à cause de la pandémie.
Tous deux, le père et le fils, quoique ayant vécu en région parisienne, à Vanves, avaient de solides racines ponotes.
Les Kaeppelin se sont surtout distingués dans le mobilier liturgique, réalisant autels, ambons, etc. dans les églises, les cathédrales ainsi que dans les nouveaux lieux de culte apparus dans la deuxième moitié du XXe siècle.
Mais il serait faux de cantonner ces deux artistes dans ce strict domaine religieux car leur talent s’est également épanoui dans l’art profane.
On doit à Philippe, ancien de la Première armée française, des monuments au maréchal de Lattre de Tassigny. Sa collaboration avec Vialatte a débouché sur un bestiaire dans lequel la bête du Gévaudan tient toute sa place.
À un degré moindre, Dominique s’est détaché des sujets strictement religieux pour aborder la sculpture profane.
Les Kaeppelin qui avaient des attaches familiales avec la Lozère ont également œuvré dans le département, à Mende, Chirac, Chȃteauneuf-de-Randon ou Saint-Laurent de Muret.
En conclusion, l’orateur a évoqué la filiation culturelle entre ces deux artistes et s’est interrogé sur une rupture ou une continuité.
Cette réunion a eu lieu à Mende, à la Maison Consulaire, 2 rue Henri Rivière, le mardi 10 mai à 18h.